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Après une série de matchs où une ambiance calamiteuse règnait à François Coty, on a pu constater que, résultats aidant, le public ajaccien répond de plus en plus présent et se manifeste comme jamais. Point d'orgue, ce match face à Auxerre. En Poli comme en Faedda, les spectateurs ont joué leur rôle de 12e homme, poussant leur équipe vers la victoire, et mettant la pression sur l'adversaire. Sifflés à la moindre attaque, conspués, les Auxerrois n'ont pas daigné se montrer vaillants face aux neufs ajacciens, regroupés en défense et tenant la baraque tels des villageois tenant un siège face à une armée.
Il y avait longtemps, certes, qu'un match ne s'était pas déroulé de la sorte. Libre à certaines têtes bien pensantes de nous traiter de paranoiaques, mais au vue de la première mi-temps, où Mr Rainville en est arrivé à expulser Samuel Bouhours sur une simulation (discutable au demeurant), on ne peut que rester incrédules devant tant de maladresses, qui se poursuivirent d'ailleurs en seconde période. "Une parodie de football", O. Pantaloni est gentil dans ses propos... Personnellement, j'aurai plutôt dit "Une parodie de justice". Les quelques 7000 personnes présentes en cette froide nuit d'hiver se sont donc réchauffées en réagissant, même parfois de manière épidermique sur les coups de sifflets outranciers de l'homme en jaune, galvanisant leurs joueurs dans les moments les plus difficiles.
Sans nul doute, du chemin a été parcouru depuis la Ligue 2, où l'on se retrouvait à tout juste 2000 certains soir, à voir jouer Libourne, Niort, ou Créteil, avec une équipe sans âme. Le public était froid, les supporters peu nombreux, et seuls les derbys ramenaient tout juste 5000 spectateurs. Désormais, c'est un public nombreux, un kop de supporters bien garni et très actif, et aussi, près de 5000 abonnés. Il ne nous reste plus qu'à briguer un second mandat consécutif en L1, et réaliser une intersaison fructueuse, afin de continuer à construire une équipe, un stade, et aussi un public.
FORZA AIACCIU !
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